Un article récent de Franck Ramus, Directeur de recherches CNRS, (référence de l’article ci-dessous) montre le rôle prépondérant de l’hérédité dans l’autisme :
Quelques extraits :
« L’autisme touche environ 1 % de la population. Il est la conséquence d’un ensemble de facteurs, variables selon les individus. Si beaucoup de ces facteurs restent ignorés ou controversés, la composante génétique, elle, est connue depuis longtemps. Et de nouvelles études, rendues possibles par le décryptage du génome humain, sont venues préciser le rôle des gènes dans ce trouble. » ...
LA RÉVOLUTION DU SÉQUENÇAGE DU GÉNOME HUMAIN
Depuis les années 2000, l’estimation des facteurs génétiques dans l’autisme a été totalement révolutionnée, comme pour d’autres troubles ou maladies, par les progrès de la génétique moléculaire et par le séquençage du génome humain.
Il est maintenant possible, non seulement de se demander si des facteurs génétiques sont impliqués, et dans quelle proportion, mais aussi d’identifier directement des gènes dont des variations sont impliquées dans la susceptibilité à l’autisme.
C’est ainsi que l’équipe du généticien Thomas Bourgeron à l’Institut Pasteur a identifié toute une série de gènes dont des mutations sont impliquées dans l’autisme. »
Visualiser une vidéo de Thomas Bourgeron : ici
Lire l’article de Franck Ramus : ici